18 juillet : Nelson Mandela remémoré

L’humanité a célébré le 18 juillet dernier, la journée internationale Nelson Mandela à travers le monde entier. Pour cette année 2016, cette journée était placée sous le thème « Agissez! Incarnez le changement ». A cette occasion, la fondation Nelson Mandela en association avec l’organisation des Nations Unies a tenu à mettre au cœur des activités, l’action bénévole en faveur d’autrui et de la planète. Des actions comme donner à manger à ceux qui ont faim, nettoyer des sites, prendre soin de l’environnement, rendre service de façon bénévole à des hôpitaux ou des centres communautaires ont été encouragées par Ban Ki Moon le secrétaire général des Nations Unies. Cette journée a  été célébrée dans plusieurs Capitales africaines notamment Kinshasa, Tunis ou Antananarivo. Dans ces différentes Capitales, plusieurs actions bénévoles ont été engagées  par les représentants locaux de la Fondation en collaboration avec les ambassades d’Afrique du Sud et les représentations  respectives de L’ONU sur place.

 Plus loin, Ban Ki Moon a invité les citoyens du monde à tirer inspiration sur Madiba. Il a aussi demandé à chaque personne de consacrer à chaque 18 juillet, 67 minutes de son temps  au service communautaire. Ceci en l’honneur aux 67ans de militantisme en faveur de la paix et de la liberté du vieux leader sud-africain, aujourd’hui décédé.   

La journée internationale Nelson Mandela est l’occasion de revenir sur la vie et l’œuvre de cette personnalité à la dignité tranquille et la foi extraordinaire et inébranlable de justice et de l’égalité humaine.

Plus connue sous son nom anglais « Mandela Day », le 18 juillet marque la naissance de Nelson Mandela. Cette journée est célébrée depuis 2010. En Novembre 2009, l’Assemblée Générale des Nations Unies a déclarée cette date une journée internationale Nelson Mandela.

Pendant que le monde entier se souvenait encore de cette figure de la lutte anti-apartheid, les Chefs d’ Etats et de gouvernements africains eux, se réunissaient à Kigali pour un sommet de désunion. L’Union africaine transformée en syndicat par une bande copains à la tête des Nations africaines dont la préoccupation est pour la plupart d’entre eux est  la pérennisation au pouvoir, n’a pas fait mention de cette journée. Pourtant, ce sommet  s’est terminé ce même jour, mais les chefs d’Etats africains avaient les têtes ailleurs. Ils cherchaient plutôt à trouver des solutions aux crises : Burundaise, Sud-soudanaise, au terrorisme transversale sur le continent ; à l’éventuel  retour du Maroc au sein de l’Union ; à la réflexion sur le retrait ou non de l’Union africaine  des rangs de la cour pénale internationale. Mais ces Chefs d’Etats étaient surtout préoccupés par comment trouver un successeur à la présidente de la commission de cette Union, la sud africaine N’glanini Zuma qui n’a pas voulu se représenter et entend donc léguer les problèmes de cette organisation à son nouvel homme fort. Une chose qui ne s’est d’ailleurs pas réalisée. Les trois candidats qui étaient en lice n’ont pas réussi à atteindre la majorité des 2 /3 demandés pour être élu. Bon nombre de chefs d’Etats africains ont estimé que ces candidats n’ont pas l’envergure qu’il faut pour diriger l’Union Africaine.  L’intérim sera visiblement assuré par le vice président jusqu’au mois de janvier 2017. Ils réfléchissaient encore à comment trouver une source de revenu pour l’Union dont la majeur partie des dépenses est constituée des aides extérieures. 

En attendant que ces dirigeants ne trouvent des solutions à tous ces problèmes, ils ont oublié de ressusciter Nelson Mandela le 18 juillet, pourtant une icône qui pourrait leur servir d’exemple pour faire avancer le continent africain.

Yacine Diallo